Notre Petite Soeur (2015)
Review Overview
Note
5Beau mais consensuel, Notre Petite Sœur ne convainc qu’à moitié. Si la patte de Kore-Eda, féru de chroniques familiales, est bien là, l’ennui n’est pas loin non plus.
Adapté du manga Umimachi Diary pour lequel Hirokazu Kore-Eda a eu un coup de cœur, Notre Petite Sœur s’attache au quotidien de quatre frangines. Sachi, la droite et sage aînée, Yoshino, belle et facétieuse cadette, et Chika, benjamine étrange et réfléchie, découvrent qu’elles ont une demi-sœur de quatorze ans et décident de la prendre sous leur aile. Les saisons passent, les amours aussi, mais la tendresse entre les sœurs demeure et se renforce.
Le cinéaste sait magnifier le Japon et nous mettre l’eau à la bouche. La campagne nippone, un brin bucolique, donne des envies de voyage lointain en cette contrée si calme, et les nombreuses, très nombreuses scènes de repas sont un hommage à la créativité culinaire de son pays. Les quatre actrices, d’une beauté remarquable, dégagent une touchante candeur.
Le mot qui vient à l’esprit pour définir Umimachi Diary n’est malheureusement pas subarashii – magnifique, émouvant, sublime – mais kawaii – mignon. Il manque à l’intrigue, trop lisse, des rebondissements, une touche de tragique. L’évolution de Sachi qui endosse peu à peu un rôle maternel, ou celle de Suzu qui doit apprendre à pardonner ses parents, ne suffisent pas à remplir un film où il ne se passe pas grand-chose.
Synopsis
Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de 14 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale…
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