Pretty Little Liars (2010- )
Review Overview
Note
6Pretty Little Liars est le genre de série que nous n’assumons pas de regarder, c’est notre petit secret honteux qu’on aurait aimé laisser au placard, pourtant une force inconnue nous pousse à continuer et on se demande encore pourquoi…
L’histoire
Soyons clair dès le début, Pretty Little Liars est une série destinée à un public de jeunes adultes, et plus particulièrement à un public féminin. Pretty Little Liars est tirée du livre à succès du même nom, écrit par Sara Shepard en 2006. Diffusée pour la première fois en 2010 sur ABC Family, la série produite par Marlene King connaît un franc succès dès ses débuts. La série débute par le meurtre tragique d’une adolescente, Alison.
Nous découvrirons au fil des saisons qu’Alison était un petit poison, la fille populaire du lycée qui en faisait baver à tout le monde et qui par conséquence s’était fait de nombreux ennemis. Ses quatre amis ont à peine le temps de se remettre de son deuil qu’elles sont contactées par texto par un mystérieux anonyme. Cet anonyme signe par la lettre –A et va leur faire vivre un enfer tout au long des saisons. -A va leur faire du chantage et les manipuler en les menaçant de révéler leur secrets et leurs plus ou moins gros mensonges.
Les personnages
Les personnages de la série sont un magnifique concentré de stéréotypes en tout genre, elles sont toutes les quatre de superbes petites poupées Barbie à la peau lisse et aux robes bien repassées. Cet effet est largement accentué par le traitement de l’image et au stylisme qui nous donne l’impression qu’elles sortent tout droit de leur carton d’emballage.
Dans la famille des stéréotypes girly, je demande Hannah, interprétée par Ashley Benson aussi aperçue dans le très mauvais Spring Breakers. Elle incarne l’ex petite grosse devenue mince et accro à la mode, une adolescente insupportable et très sûre d’elle. Pour la nageuse lesbienne, c’est Emily qui s’y colle. Interprétée par Shay Mitchell, elle incarne une fille discrète et très douce qui aura du mal à faire son coming-out.
Mais un bon cliché n’est rien sans l’étudiante, Aria, qui fréquente son professeur de lettre. Interprétée par Lucy Hale, c’est la petite poupée en porcelaine de la bande qui a des valeurs et qui fait facilement la morale (Amérique quand tu nous tiens). C’est l’intello sportive qui termine la bande, Spencer, interprétée par Troian Bellisario. Sa famille est très riche et très portée sur les études, elle subit donc une énorme pression qui la rend hyper arrogante. Pretty Little Liars nous offre donc un packaging hyper complet d’adolescentes américaines lissées à la truelle qui se veulent rebelles.
Mensonges et Trahison
Dans Pretty Little Liars, le mensonge est clairement le leitmotiv de la série. Il est d’ailleurs exploité en long en large et en travers. Elles mentent à leurs parents, leurs professeurs, mais ce qui est intéressant (enfin un peu), c’est qu’elles se mentent aussi entres-elles. Si au début nous comprenons pourquoi la petite bande ne dénonce pas le chantage odieux de –A à la police, nous avons de plus en plus de mal à accepter leur passivité face à ce problème qui leur pourrit l’existence.
Au fil des saisons, nous espérons que le stock de secrets va s’épuiser, qu’elles vont finalement apprendre de leurs erreurs et puis non. Nous en concluons qu’elles n’ont soit pas inventés le fil à couper le beurre, soit que les producteurs se fichent de nous. La série manque aussi de crédibilité, on ne compte plus le nombre de fois où elles réchappent d’une tentative de meurtre sans jamais prévenir la police.
Mais nous direz-vous, pourquoi regardons-nous ?
Parce qu’il est désormais évident que les critiques sur cette série sont nombreuses, les personnages ne sont pas très intéressants, l’histoire est redondante, l’intrigue est tirée par les cheveux. La réponse est simple, nous mourrons d’envie de savoir qui est –A, qui les tyrannisent depuis le début, qui est cet ineffable qui nous terrorise. C’est notre vilaine curiosité qui nous poussent à regarder et puis avouons-le nous, notre petit-côté paresseux qui nous réclame une anesthésie locale du cerveau le temps d’un épisode.
Synopsis
Un an après la mystérieuse disparition d’Alison DiLaurentis, ses quatre amies, Aria Montgomery, Hanna Marin, Emily Fields et Spencer Hastings commencent à recevoir des messages et des menaces signés « -A. » concernant des secrets que seule Alison détenait et des circonstances sur sa mort. Paniquées, les jeunes filles s’inquiètent et mènent leur propre enquête parallèlement à celle des policiers. Mais, bientôt elles découvriront des choses qu’elles auraient préféré ne jamais découvrir.
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