Aujourd’hui, La Filmosaure souffle sa première bougie. Il y a un an jour pour jour, le 1er octobre 2011, j’achetais le domaine filmosaure.com, ouvrais le blog et y ajoutais mes premiers articles dans la foulée. Ces articles, déjà publiés sur le réseau social SensCritique que j’utilisais quotidiennement depuis des mois, ont constitué une base sur laquelle je me suis appuyée pour la suite. Je ne sais même plus pourquoi je l’ai appelé La Filmosaure si ce n’est ma fascination inconditionnelle pour les dinosaures depuis l’enfance (j’ai même voulu devenir paléontologue).

Le surlendemain, pour diverses raisons, j’ai sombré dans un état d’abattement total, paralysant l’écriture et la pensée même, plusieurs jours durant. Une semaine plus tard, j’ai démissionné de mon travail. C’était une période de transition de quelques jours, au cours de laquelle j’ai été incapable de faire quoi que ce soit, et je n’avais confiance en rien ni personne. Je ne pouvais décrocher le téléphone. Je n’arrivais même plus à pleurer.

Alors je me suis accrochée à UN projet qui me permettait, parmi tout ce bordel, de continuer à créer. Je ne me rappelle quasiment plus rien de ces quelques jours. Je sais juste que je les ai passés à regarder des films, pelotonnée dans le cocon protecteur de ces univers parallèles. Je crois que ça m’a sauvée.

Aujourd’hui, tout cela a changé. La Filmosaure est loin d’être le seul gage de stabilité dans ma vie et encore moins un souvenir de ces quelques jours. C’est mon bijou, my precious, que j’aime à choyer, qui a entretenu ma curiosité cinématographique et m’a permis de nouer tout un tas de nouvelles relations enrichissantes.

Pour fêter cette première bougie, j’ai donc réédité et publié un faible hommage à mon film préféré de tous les temps : Donnie Darko, par Richard Kelly. Étrangement, celui-ci débute un 1er octobre…