== document.location.protocol ? 'https://ssl' : 'http://www') + '.google-analytics.com/ga.js'; var s = document.getElementsByTagName('script')[0]; s.parentNode.insertBefore(ga, s); })();
Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Filmosaure | July 23, 2016

Scroll to top

Top

No Comments

Samba (2014)

Chalisbury
  • On October 13, 2014
  • http://www.evablanchard.fr

Review Overview

Note
6

Plaisant

Sortie (France) : 15 octobre 2014

Après le grand succès d’Intouchables, Eric Toledano et Olivier Nakache reviennent avec une nouvelle chronique sociale et un duo d’acteurs encore une fois inattendu. Alors, redite ou nouveau prodige ?

Samba est un sans-papier vivant dans l’illégalité depuis 10 ans. Il fait la rencontre d’Alice, bénévole dans une association humanitaire et se remettant doucement d’un burn out. Entre eux va naître une complicité et une solidarité inattendue. Le duo Toledano / Nakache a le don de réunir des acteurs que tout oppose, dans des univers qui s’entrechoquent et finissent finalement par créer une certaine harmonie. Le film s’ouvre d’ailleurs sur une scène très festive, pour basculer vers l’envers du décor, et planter ainsi l’ambiance du film, tout en oppositions.

omar charlotte gainsbourg

L’association Omar Sy et Charlotte Gainsbourg est effet très étonnante, tant les deux acteurs semblent être à mille lieues l’un de l’autre. Mais contre toute attente, l’alchimie fonctionne très bien et on finit par croire sans mal à l’amour et la complicité qui se lie entre les deux personnages. On s’aperçoit cependant assez vite que le personnage de Samba, reste très similaire à celui de Driss dans Intouchables. En effet, Omar joue une nouvelle fois un paria, un outcast, un jeune homme en marge de la société, et même si, cette fois-ci, il ne danse pas, on a comme un goût de déjà vu…

sambaCharlotte quand à elle n’est pas déplaisante, mais elle se repose elle aussi sur ses acquis et dans un rôle qu’elle a déjà joué mille fois : une femme discrète, assez commune, avec ça et là, quelques coups d’éclat. De fait, même si l’association des deux est intéressante, on ne constate pas de vrai prise de risque dans le jeu des acteurs. Mention spéciale pour Tahar Rahim, qui révèle tout son talent pour la comédie (et la danse), lui qui est tellement habitué aux drames.

Samba est un film difficile à classifier, comme l’ont voulu les deux réalisateurs. Entre film social et sentimental, entre comédie et drame, on ne sait pas toujours sur quel pied danser (danser, Samba…vous suivez ?) ce qui peut plaire à certains, comme brouiller les repères des autres. Au-delà, il reste un film extrêmement minutieux et documenté, dans une volonté évidente de coller à la réalité, tout en y apportant une touche romanesque. De leur propre aveu, Eric Toledano et Olivier Nakache ne souhaitaient pas faire de Samba un film engagé, ni porteur d’un message politique caché. La volonté est plutôt de faire découvrir des situations réelles, par le biais de personnages, et donner simplement matière à réfléchir. Une subtilité agréable donc, qui laisse la place à la discussion, sans asséner de vérités générales sur l’immigration, l’administration, la politique etc…

Samba est somme toute assez linéaire, et se repose encore un peu trop sur son prédécesseur, mais dévoile de jolis moments de grâce et un travail technique incontestable.

Synopsis

Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn-out. Lui, essaye par tous les moyens d’obtenir ses papiers, alors qu’elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu’au jour où leurs destins se croisent… Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d’imagination qu’eux ?

Submit a Comment