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Filmosaure | August 25, 2014

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Les Gardiens de la Galaxie (2014)

Stéphanie Valibouse

Review Overview

Note
7

Appétissant

Sortie (France) : 6 août 2014

Le filon Marvel au cinéma se développe et se bonifie. Après le succès d’un épique X-Men : Days of Future Past, le dernier-né des Marvel Studios surprend par sa fraîcheur et son humour.

La bande-annonce a tenu toutes ses promesses : Les Gardiens de la Galaxie parvient à se détacher de l’univers redondant des Avengers – dont on commence à se lasser – en se forgeant une personnalité propre. Cadencé par sa bande originale sortie tout droit des 80s, l’adaptation du comics de Dan Abnett et Andy Lanning offre un spectacle grand public agréable, divertissant et générateur de bonne humeur. Ses décors mi-futuristes, mi-rétro contribuent à créer une atmosphère titillant nos souvenirs de jeunesse.

Générateur de nostalgie, Les Gardiens de la Galaxie n’en est pas moins serti de belles punchlines et de second degré. Un parti-pris rafraîchissant de la part de James Gunn, qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de décalage et dont Super, sorti en DTV en 2010, est un petit concentré d’humour noir, bien moins accessible.

gardiens de la galaxie james gunn

Epaulés par Benicio Del Toro, Glenn Close ou encore Michael Rooker (The Walking Dead) qui incarne décidément la crapule au grand cœur mieux que quiconque, les cinq Gardiens constituent un des points forts du film, qui repose en grande partie sur ses personnages.

Un des risques issus de ce choix d’adaptation de la version du comics de 2008 était l’incarnation de Rocket, le raton-laveur parlant. Et pourtant, Bradley Cooper campe ici un de ses meilleurs rôles, inspiré par Les Affranchis, et transforme la bestiole en personnage-clé doté d’un sérieux charisme. A ses côtés, Zoe Saldana et Chris Pratt en paraîtraient presque éclipsés – presque, le duo Star-Lord / Gamora se complétant avec une alchimie palpable. Malgré son verbe légèrement agaçant, l’arbre Groot reste néanmoins un allié touchant, représentant des forces de la nature et symbole d’immortalité du souffle de vie – un sentiment renforcé par son interprète Vin Diesel qui trouve en ce rôle une thérapie de deuil après le décès de Paul Walker. C’est donc Drax qui s’en retrouve légèrement en retrait, et qu’on espère voir prendre de la hauteur dans le prochain opus.

gardiens de la galaxie ciel vaisseau

On en vient à être déçu par la fadeur des vilains face à une telle brochette de héros. Qu’il s’agisse de Ronan l’accusateur, Nebula ou Korath, l’ensemble manque réellement de personnalité, et à aucun moment n’a-t-on le sentiment d’un réel danger venant de ces protagonistes. La réelle force d’un méchant charismatique est sa capacité à se faire détester et aimer par les spectateurs (Loki !) ; malheureusement aucune de ces deux émotions n’interviendra dans Les Gardiens de la Galaxie.

Mis à part ce point non négligeable, Les Gardiens de la Galaxie est probablement un des meilleurs Marvel à date, dont on ressort revigoré à grand renfort de Blue Swede, Jackson 5 et Marvin Gaye.

Synopsis

Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …

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