id='ie7-css' href='/wp-content/themes/extranews/css/ie7.css?ver=ie7' type='text/css' media='all' />
Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Filmosaure | September 4, 2013

Scroll to top

Top

No Comments

Reservoir Dogs (1992)

MyckWilde
  • On August 26, 2013
  • http://www.geek-and-movies.com/

Review Overview

Note
9

Chef-d'oeuvre

Sortie (France) : 2 septembre 1992

Reservoir Dogs, sorti en 1992, est LE film qui a fait connaître Quentin Tarantino en tant que réalisateur et a fait découvrir son style unique au grand public. Audacieux pour l’époque, Reservoir Dogs est un diamant à l’état brut, un concentré de tout ce que Tarantino sait (ou savait ?) faire de mieux.

Autant vous prévenir, si vous n’aimez pas la passion quasi religieuse que porte Tarantino à la violence et l’excès d’hémoglobine, Reservoir Dogs ne vous réconciliera surement pas avec le style du réalisateur et risque même de choquer les plus sensibles d’entre vous. Mais quand bien même, il reste un film à voir, ne serait-ce que pour mieux comprendre le style unique de Tarantino et parce que (à mes yeux), Reservoir Dogs reste la meilleure pastiche qu’il aura réalisé. Il montre les multiples talent du réalisateur, que ce soit au niveau de la mise en scène, du scénario ou bien encore du script.

Dès la scène d’ouverture, Tarantino fournit la preuve de son talent. On retrouve nos six gangsters, Mr White, Mr Blue, Mr Blonde, Mr Pink, Mr Orange et Mr Brown (interprété par Tarantino lui-même) accompagnés de Nice Guy Eddie et son père Daddy Joe assis à la table d’un café.

On ne peut que se régaler devant la qualité des dialogues et de leurs enchaînements, cette pastiche parfaite où les conversations de gangster du Parrain sont remplacés par un débat sur la chanson “Like a Virgin” de Madonna et sur les conditions de travail des serveuses aux Etats-Unis ! Le tout est évidemment sublimé par un casting d’acteurs jouant chacun leur rôle à la perfection et donnant ainsi vie aux propos profanateurs de Tarantino de la meilleure manière possible.

 Reservoir Dogs (1992)

Et ce n’est que le début, le film ne cessera de monter en puissance, en violence et en rythme, à aucun moment on ne décroche. Tout le film est tourné en flashback orchestré à la perfection, mettant en avant chacun des acteurs et sublimant ainsi tout leur talent. La qualité de mise en scène des différentes séquences leur procure un étonnant réalisme contrastant étrangement mais avec brio, les scènes de violence et de sang que nous sert le réalisateur.

Tarantino a su enchaîner avec Reservoir Dogs des scènes classiques du genre mafieux portées à la fois par Lawrence Tierney (Daddy Joe) en chef de meute à la poigne de fer ou encore Harvey Keitel dans le rôle d’un Mr White jouant un voyou au grand coeur, avec des scènes pastichées et décalées comme celle du café et bien d’autres que je me refuse de vous spoiler.

Evidemment, je ne pourrais pas parler de Reservoir Dogs (ou bien même de n’importe quel film de Tarantino) sans évoquer la bande son. De tous ses films, je pense que Reservoir Dogs connait probablement les choix musicaux et les placements les plus justes et les plus décalés, donnant encore plus de poids à chaque scène. De “Little Green Bag” en chanson de générique d’ouverture à “Stuck in the middle with you” lors de la légendaire scène de torture (vous comprendrez mieux l’ironie en la regardant), les choix musicaux ont tous une signification et renforcent à chaque fois le style de Tarantino qui se complaît à donner dans l’exagération et le décalé.

Vous l’aurez compris, que vous aimiez ou non le style de Tarantino, Reservoir Dogs reste encore aujourd’hui une leçon de mise en scène, un film avec un scénario entraînant interprété par un casting au jeu millimétré, 1H40 de classique que vous ne verrez pas passer et dont vous redemanderez volontiers.

“Was that as good for you as it was for me?”

Synopsis

Après un hold-up manqué, des cambrioleurs de haut vol font leurs comptes dans une confrontation violente, pour découvrir lequel d’entre eux les a trahis.

Submit a Comment