Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Filmosaure | June 15, 2017

Scroll to top

Top

2 Comments

Gangster Squad (2013)

Gangster Squad (2013)
MyckWilde
  • On February 4, 2013
  • http://www.geek-and-movies.com/

Ma note : 7/10

Une imagerie plus que soignée et un casting des plus plaisants, une bande son jazzy à souhait, le tout accompagné par une bonne dose d’action, malgré un scénario quelque peu léger pour son genre, Gangster Squad de Ruben Fleischer reste tout de même un bon moment apporté par Warner en ce début d’année.

SYNOPSIS

Los Angeles, 1949. Mickey Cohen, originaire de Brooklyn, est un parrain impitoyable de la mafia qui dirige la ville et récolte les biens mal acquis de la drogue, des armes, des prostituées et – s’il arrive à ses fins – de tous les paris à l’ouest de Chicago. Tout ceci est rendu possible par la protection, non seulement des hommes de mains à sa solde, mais également de la police et des hommes politiques qui sont sous sa coupe. Cela suffit à intimider les policiers les plus courageux et les plus endurcis… sauf, peut-être, les membres de la petite brigade officieuse de la LAPD dirigée par les Sergents John O’Mara et Jerry Wooters qui, ensemble, vont tenter de détruire l’empire de Cohen.

UN PLAISIR POUR LES YEUX…

En effet, Gangster Squad est surtout une belle claque visuelle. Décors sublimes, costumes et robes à faire rougir les Mad Men et de superbes effets spéciaux. Tout ceci est d’ailleurs illustré par la face totalement démolie d’un Sean Penn à peine reconnaissable dans son personnage de Mickey Cohen.

Le casting justement, est lui aussi tout à fait plaisant. Pour ces dames, le beau Ryan Gosling ne manquera pas de vous séduire avec ses sourires et remarques insolentes et provocatrices. Pour celles qui préfèrent les grands costauds, Josh Browling nous campe un sergent O’Maha terriblement stoïque à tel point que l’on est surpris quand on le voit sourire. Pour ces messieurs, vous aurez droit à une Emma Stone rayonnante de classe et beauté.

Niveau action, on est pas en manque non plus. Gangster Squad est d’ailleurs parfois plus proche d’un action movie que d’un thriller mafieux. C’est surtout dans ces scènes que l’on retrouve la patte de Ruben Fleischer et son Zombieland. Hémoglobine et slow-motion sont ses armes favorites ; il s’en donne à coeur joie et cela passe plutôt bien. Ceux qui ne comprennent pas n’ont qu’à regarder la bande annonce de Zombieland et tout deviendra clair !

Enfin les décors sont sublimes : jazz clubs, voitures vintages, costumes et robes tirés à 4 épingles. Les rues de Los Angeles et le ChinaTown des années 50, le tout accompagné d’une bande-son jazzy à souhait : l’univers est définitivement glossy et bien planté.

gangster squad emma stone ryan gosling

…MAIS UN SCÉNARIO UN PEU LÉGER

Une fois passés les beaux décors et le joli casting, Gangster Squad nous laisse un peu sur notre faim côté scénario. On nous vend l’histoire d’un gangster sans merci, un ancien de la bande d’Al Capone ; un homme qui a mis Los Angeles à ses pieds mais au final toute cette histoire devient secondaire dans le film. Avec une telle inspiration, l’on aurait pu s’attendre à un film de la trempe de L.A Confidential ou Les Affranchis mais on en est loin.

Avec Gangster Squad, on suit plus l’histoire d’une bande de flics prêts à tout pour faire régner la justice, une espèce de A-Team vintage en quelque sorte, que celle de Mickey Cohen qui nous a pourtant été vendue. Le personnage de Sean Penn va vite s’effacer devant celui du Sergent O’Maha ou encore l’histoire d’amour entre Gosling et Stone.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.

Avec un Sean Penn pour camper le personnage et quelques scènes et monologues mafieux bien placés, Fleischer tente de donner du charisme à son voyou mais cela ne suffira pas. Même pour un Public Enemies, il faudra donc repasser. Dommage.

gangster squad ruben fleischer groupe

UN BON FILM D’ACTION, UN MAUVAIS GANGSTER MOVIE

Malgré un scénario un peu faible pour le genre voulu, Gangster Squad reste somme toute agréable à regarder. Là où le scénario pèche, l’action, les décors, le casting et la musique sont là pour faire amende honorable. Au final, il ne faut pas aller voir Gangster Squad pour découvrir le Scarface des années 50 mais plutôt un film d’action bien cadencé et qui vous en met plein la vue avec un casting édulcoré.

Comments

  1. Xavier

    Si je suis plutôt d’accord avec cette critique (sauf pour la mention à Public Ennemies qui à mon sens n’est pas bon du tout), je suis surpris que la comparaison ne soit pas faite avec ce qui semble être l’inspiration principale dans la construction du film: Les Incorruptibles de Brian De Palma.

    D’ailleurs qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas le film de gangster n’est pas un trhiller et tiens plus du film d’action, même si Gangster Squad se donne des airs de film noir sans jamais en atteindre la profondeur.

    Ce film en reprend à peu près le même schéma narratif (Un gangster, la réunion d’une équipe en marge de la police corrompue, et comment elle fait tomber le truand) avec un traitement visuel rappelant LA Confidential (dont l’action se situe juste après la chute de Mickey Cohen).

    Il est d’ailleurs dommage que scénario prenne le parti de cette fin un peu surprenant pour ceux qui connaissent l’histoire de Cohen, celui-ci comme Capone, étant tombé pour des raisons fiscales, que De Palma avait d’ailleurs magnifiquement présenté dans son film.

    Si on passe un très bon moment à voir Gangster Squad, il est tout de même un petit peu daté en terme de mise en scène (le bullet time qui ne sert à rien notamment), et se montre un peu lourd dans son propos (la longue tirade à la fin qui ne sert à rien… les images devraient suffire à parler d’elles même).

    C’est pourquoi au final, je suis d’accord avec toi: un film sympathique au visuel agréable… Mais vite regardé, vite oublié.

    • Hello Xavier,

      On est tout à fait d’accord sur le manque de profondeur. Pour ce qui est de la comparaison aux Incorruptibles c’est vrai que l’on pourrait penser que c’est l’objectif du film mais il en est tellement loin pour moi que la comparaison n’est pas utile.

      Pour la fin du film pour moi elle reflète juste la faiblesse du scénario de manière globale. Pas assez d’importance donné à Mickey Cohen malgré tout le potentiel du personnage historique (et du jeu de Sean Penn)

      Enfin, on est tous les deux d’accord pour dire que l’esthétique de ce film et le casting en font ses principales qualité justement. Et ca je pense que c’est typique de Fleischer. Si tu prends ses films comme Zombieland, c’est un peu ça. Un scénario pas très compliqué, voir même plus souvent barré, mais par contre ca claque visuellement. Pour la tirade, je met ça sur le coup de la tentative 😉

      Bonne soirée à toi,

      M.

Submit a Comment