Trois inconnus, chacun en proie à des démons personnels, se rendent compte qu’ils sont reliés par un seul et même rêve. Un pitch sympathique sur le papier, pour une série qui peine pourtant à trouver son créneau.

Que de mystère autour de ces trois protagonistes aux vies radicalement différentes, et qui vont pourtant se retrouver étrangement connectés. D’un côté, Tess, une photographe à la recherche de nouvelles tendances, et rêvant sans cesse d’un supposé fils, sans qu’elle sache s’il existe ou pas. D’un autre côté, Burton, chef de la sécurité d’une grande entreprise, ayant l’impression d’avoir connu une jeune femme disparue, dont personne ne semble avoir eu connaissance à par lui. Et enfin, Taka, un officier de police enquêtant sur d’étranges meurtres, tout en essayant de maintenir un semblant de contact avec sa mère atteinte d’Alzheimer.

Sur le papier, tout est là pour faire de Falling Water une série captivante, mystérieuse et intrigante. Malheureusement, ce qui semble être ses points forts sont aussi ses faibles, et au fil des épisodes, rien ne semble se délier. Au-delà, tout paraît même se complexifier, sans jamais qu’aucune piste ne paraisse plus logique ou sensée qu’une autre. Les points d’interrogations se multiplient, si bien qu’on fini par perdre goût au mystère, en ayant l’impression que de toute façon, rien ne sera jamais résolu.

Là où certaines séries tout aussi mystérieuses ont brillamment réussi à susciter notre intérêt (voir une certaine Twin Peaks) Falling Water a les yeux plus gros que le ventre au point de perdre le spectateur dans les méandres d’un scénario inutilement complexe.

 

Cette critique est réalisée en partenariat avec Cinetrafic.fr et Elephant Films

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