Casting emmené par Hugh Jackman, Michelle Williams et Zac Efron, The Greatest Showman entreprend la périlleuse mission de mêler le chant, la danse et le cinéma . Il faut dire que cette comédie musicale brille… par sa médiocrité.

Sous les traits de P.T Barnum, Hugh Jackman incarne un homme de condition modeste qui tente de s’élever en créant un spectacle unique qui prendra plus tard la forme d’un cirque. De ce pitch simple, naissent des thématiques comme le regard des autres ou encore la poursuite des rêves. Bien entendu, traiter des thèmes déja vus et revus au cinéma ne signifie pas désastre mais ici, la catastrophe commence dès les premiers instants.

Tout d’abord, les choix musicaux avec des chansons paresseuses et d’une niaiserie sans pareil. On notera un abus de l’autotune qui annihile le peu de sincérité que les acteurs auraient pu fournir. En effet, la totalité des acteurs brille par son apathie et un manque d’émotions qui fait de chacune des situations cruciales un moment gênant. Parlons maintenant de ces moments importants qui s’enchaînent et se confondent dans un torrent de fadeur. Qu’il s’agisse des trahisons ou des relations amoureuses, tout est mauvais car les tensions se créent aussi vite qu’elles atteignent un pseudo-paroxysme. De plus, l’empathie naissante pour un personnage disparaît aussi vite qu’une chanson vient vous agresser les oreilles.

Confondant de mauvais goût et manquant de grandeur, The Greatest Showman est un ratage complet qui n’a pour lui aucune qualité si ce n’est celle de ne pas durer plus de 2 heures.

Synopsis

The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.