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Filmosaure | September 22, 2017

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Avant que nous disparaissions (2017)

Betty Elms
  • On September 8, 2017
  • http://cinemabook.wordpress.com/

Review Overview

Note
8

Savoureux

Sortie (France) : prochainement

Kiyoshi Kurosawa revient au cinéma avec le rythme soutenu et un genre qu’il a connu dans ses meilleures périodes, la science fiction, ce qui laisse présager un résultat réjouissant.

Cinéaste s’étant frotté au genre érotique dans les années 70, puis au genre SF horrifique dans les années 80 avec Sweet home et The Guard from the underground, qui fut un échec cuisant (jamais distribué dans nos contrées), en 1997, il atteint la reconnaissance avec Cure, et devient alors une bête de festival, se perdant dans un cinéma plaisant plus à la critique qu’à ses fans. Il revient petit à petit à un cinéma plus léger et renoue avec ses fans et se fait plaisir, en renouvelant son cinéma.

Avant que nous disparaissions est l’adaptation d’une pièce de théâtre parodique imaginant une invasion extraterrestre originale. Les aliens prennent forme humaine en habitant des personnes, ils possèdent tous leurs souvenirs et leur corps, et apprennent à comprendre l’espèce humaine en “volant” des concepts à des humains qui s’en voient alors dépossédés, comme la famille, le travail, supprimés de la conscience de leurs hôtes originels.

L’histoire tourne autour d’un couple en crise, Shinji et Narumi, qui apprend à se retrouver alors qu’un des deux se retrouve “habité” et donc plus lui-même. Cette fable pose des questions sur l’homme de manière originale et détournée. Ce film est habité lui, par une petite folie et une dérision toute en retenue nippone, mais qui prouve le sens de l’humour du réalisateur qui se laisse aller à quelques plaisir coupables. L’image est douce et plutôt jolie, ce qui nous trompe sur des airs de films léger, se laissant aller par moments à des élans de film horrifique et catastrophe (tour de force, vu le budget sûrement anecdotique pour tous les effets spéciaux, mais réalisés avec brio). On se fait avoir par de jolies couleurs chatoyantes qui viennent nous séduire pour mieux nous faire entrer dans l’univers et le conte que le réalisateur veut nous mettre en scène.

Sans crier gare, cette fable sur fond grave de questionnements sur l’humanité nous séduit. Le film n’est pas parfait, notamment dans son rythme, mais avance de manière bien truculente pour être drôle, et surtout surprenant. La fin vient couronner l’ensemble pour nous faire repartir de cette première séance de l’Etrange Festival avec le sourire.

Synopsis

Alors que leur couple traverse une période difficile, Narumi découvre que son mari Shinji a disparu. il réapparait mystérieusement quelques jours après, mais il semble différent apaisé et serein. Tout irait pour le mieux si ce n’était le début de crimes violents dans la région…

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