How to talk to girls at parties (2017)
Review Overview
Note
8John Cameron Mitchell dézingue le conformisme social et les visions étriquées de la sexualité dans How to talk to girls at parties, un teen-movie punk inclassable mais qui a déjà tout du film culte.
How to talk to girls at parties suit l’improbable rencontre entre un Neil Gaiman adolescent et une colonie de visiteurs venus d’ailleurs au look psychédélique. Le futur (et réel !) auteur de fantastique à succès (American Gods, Stardust, Coraline) entame une romance avec Zan, interprétée par Elle Fanning qui prend décidément goût à ses rôles de dangereuses innocentes (cf. The Neon Demon).
Le réalisateur de Edwig And The Angry Inch nous inocule le virus de la transgression, dans cette ode complètement déjantée à la liberté où l’esprit punk des eighties britanniques fornique avec une science-fiction hallucinée en costumes de latex bigarrés. Elle Fanning, monstre de présence, cannibaliserait presque la pellicule si elle n’était entourée de personnages si singuliers, dont une Nicole Kidman exaltante en leader punk peroxydée, et Ruth Wilson hypnotisante en initiatrice sensuelle.
How to talk to girls at parties est un joyeux bazar musical à l’enthousiasme communicatif, un cri de liberté qui revendique le droit à des expériences uniques et se positionne déjà comme une œuvre culte.
Synopsis
1977 : trois jeunes Anglais croisent dans une soirée des créatures aussi sublimes qu’étranges. En pleine émergence punk, ils découvriront l’amour, cette planète inconnue et tenteront de résoudre ce mystère : comment parler aux filles en soirée…
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