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Filmosaure | September 15, 2016

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Spectre (2015)

Chalisbury
  • On November 17, 2015
  • http://www.evablanchard.fr

Review Overview

Note
5

Comestible

Sortie (France) : 11 novembre 2015

Faisant immédiatement suite aux événements survenus dans Skyfall, Spectre avait un lourd défi à relever : faire aussi bien, voir mieux, que le grand succès de 2012.

Sam Mendes serait-il arrivé au bout de l’ère Craig ? C’est en tout cas ce que l’on ressent devant ce nouvel opus, qui s’essoufle et nous laisse un sentiment amer de “déjà vu”.

Passé une scène pré-générique formidable en plein Mexico, nous voici embarqués dans une mission assignée post-mortem par M. On annonce donc la couleur, il flottera de nouveau sur Spectre cette nostalgie des temps passés et ces thèmes toujours récurrents de la mort, la famille et la rédemption. Mais à trop être ancré dans le passé, on évite soigneusement de se tourner vers l’avenir. De fait, on constate bien vite que le but principal de Mendes est de faire aussi bien, voir mieux que Skyfall, si bien qu’on s’embourbe rapidement dans un copier-coller bien fade. Il eut été plus habile de se détacher complètement de ce lourd héritage, et se reconstruire une intrigue digne de ce nom. Le scénario est donc quasi inexistant, et dans un film de 2h30, il est difficile de se contenter de faire semblant.

Daniel Craig stars as James Bond in Metro-Goldwyn-Mayer Pictures/Columbia Pictures/EON Productions’ action adventure SPECTRE.

Sam Mendes est en pilotage automatique et ne semble même pas s’être donné la peine de nous offrir des personnages aussi complexes que dans Skyfall. La caractérisation des personnages est dramatique, et même Daniel Craig semble être arrivé aux limites de son personnage. Cette fêlure qui le caractérisait dans les autres Bond semble s’être envolée subitement, faisant place à un Bond superficiel, froid et légèrement dédaigneux. Serait-ce là un reflet de ce que ressent Craig à l’égard du personnage ?

Pour ce qui est du reste du casting, on s’impatiente comme à chaque fois de découvrir « le grand méchant » qui marquera encore une fois la saga Bond. Il n’en sera rien cette fois-ci, puisque Christoph Waltz brillera par son absence durant les trois quarts du film, simplement personnifié par un homme de main plus ridicule que redoutable. L’enjeu principal dans ce genre de saga, c’est bien la comparaison avec les précédents films. Force est de constater ici, que Christoph Waltz est bien peu de choses comparé  à Javier Bardem, Mads Mikkelsen, Gert Fröbe ou Richard Kiel.

20151113-spectre-1

Coté cast féminin, tandis que l’utilité de Monica Bellucci reste encore un mystère, le personnage de Léa Seydoux, bien qu’assez intéressant dans le rôle de la femme-enfant orpheline, ne fonctionne jamais dans son duo avec Craig. Le manque d’alchimie entre les acteurs tient peut-être à une différence d’âge évidente ou un simple manque de crédibilité, toujours est-il que l’on ne croit pas une seconde à cette histoire d’amour aussi flamboyante que rapide. La comparaison avec le personnage de Vesper Lynd est inévitable et le couple qu’Eva Green formait avec Daniel Craig dans Casino Royale nous manque terriblement.

Spectre se veut être le digne héritier de Skyfall mais joue beaucoup trop sur le copier-coller pour être un vrai successeur à part entière. Ne parvenant jamais à trouver son identité, il restera sans doute un film mineur de la saga, simple passerelle vers l’après Skyfall.

Synopsis :

Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre.

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