Day Out Of Days (2015)
Review Overview
Note
2Zoé Cassavetes, éternelle « fille de » nous livre avec Day Out Of Days, une critique ouverte de l’univers hollywoodien dans lequel elle baigne depuis l’enfance.
Mia Roarke, ancien espoir hollywoodien à la carrière prometteuse, tente de se refaire une santé cinématographique, arrivée aux portes de la quarantaine. Zoé Cassavetes nous sert ici un nouveau brulot contre le système hollywoodien et ses méandres. Passé le constat que nous connaissons déjà, Hollywood et son univers impitoyable, il ne reste pas grand-chose à sauver de cette chronique fade et sans relief. Cassavetes nous sert du Coppola réchauffé, silences et mise en scène glaciale, pour une coquille vide sans réel enjeu. On ne sait en effet jamais où tout cela nous mène : simple pastille sur l’avenir des femmes à Hollywood ? Enième critique du monde impitoyable du cinéma ? En plus du scénario léger, il n’y a aucun style identifiable, aucune mise en scène précise, à la manière d’un cinéma vérité flirtant avec le documentaire. A trop vouloir d’authenticité, on perd complétement l’aspect scénarisé et cinématographique. Lorsque l’on commence à croire que le rythme va s’accélérer et que les choix de notre héroïne vont se préciser, le récit retombe comme un soufflé. Soufflé qui n’aurait en fait jamais pris le temps de gonfler.
Concernant Mia Roarke, notre héroïne, elle paraît très vite très antipathique et sans aucun charisme, si bien qu’on a vraiment peine à croire qu’elle ait réellement été actrice. Celle-ci paraît en plus perdre tous ses moyens dès qu’elle rencontre une caméra, ce qui fini de détruire sa crédibilité. A ses côtés, Mélanie Griffith, brille une fois de plus par son inutilité, et sa capacité hors du commun à mal jouer. A croire que sa présence ne sert que de faire-valoir au film et remplir le quota de « star » pour appâter suffisamment le spectateur. ..
Day Out Of Days est à ranger rapidement dans la catégorie des ni fait, ni à faire, tant il est inutile et sans enjeu. Le propos est flou et l’identité cinémtographique inexistante, dans la famille Cassavetes, je ne demande PAS la fille.
Synopsis :
Mia Roarke, une actrice qui connut jadis son heure de gloire, lutte pour garder raison et dignité dans le monde cruel qu’est devenu Hollywood. À quarante ans, elle tente de revenir sous les feux de la rampe, de retrouver un rôle, un vrai… Mais la route s’avère longue et difficile. Une opportunité semble se présenter à la suite d’une rencontre tout à la fois étrange et humiliante. Jusqu’où alors Mia sera-t-elle prête à aller ?
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