Cendrillon (2015)
Review Overview
Note
8Soixante-cinq ans après le dessin animé de Walt Disney, le conte de fées Cendrillon s’incarne sur grand écran. Si vous avez un cœur d’enfant et que vous croyez aux bonnes fées, la magie opérera, grâce à des effets spéciaux bluffants et une esthétique séduisante.
Disney reprend ses plus grands classiques sous forme de films. Après Maléfique, voici le très attendu Cendrillon. Il ne faut pas s’attendre à une réinterprétation mais à une copie fidèle, bien que justement agrémentée de moments cinématographiques et de références aux contes. N’oublions pas que Cendrillon est une histoire pour enfant, à la morale bien-pensante. Le récit et l’histoire de ce fait, restent un peu naïves, mais cela correspond à la volonté du réalisateur et de la production Disney.
Cendrillon est un des contes les plus mythiques pour les petites filles. La robe, la chaussure de verre et le prince charmant qui tombe amoureux d’une simple jeune fille au cœur si bon : on en a toutes rêvé et gardé cela dans nos fantasmes les plus secrets. C’est à Kenneth Branagh qu’il incombe de relever le défi de faire rêver les demoiselles devenues grandes ou celles encore petites. Il retrouve ses amours d’antan, à savoir la romance et le théâtre, et tire avantage de nombreuses scènes intérieures pour y apposer sa patte de metteur en scène.
Aujourd’hui il est possible de porter ce genre de récit sur grand écran grâce aux effets spéciaux. Les petites souris, la fée et la citrouille deviennent réalité et prennent vie sous nos yeux comme devant ceux de Cendrillon. Si le conte est repris, Kenneth Branagh étoffe le récit en revenant sur le passé de l’héroïne, avant qu’elle ne devienne l’esclave de sa marâtre et ses atroces demi-sœurs. Bons sentiments à la pelle accompagnent cette première partie. Le reste suit le film Disney presque à la lettre en s’inspirant par pincées du conte original, notamment de Perrault. Les tableaux sont merveilleux ; visuellement on ne lésine pas sur les moyens et on frôle le too much à quelques instants, mais le tout reste suffisamment féerique pour nous émerveiller.
Le film ne sort pas de l’adaptation pour enfants et reste dans ce cocon de magie qui ravira les petites filles et celles qui ont su le rester (l’admiration pour les belles robes et le prince charmant peut largement aider à se sentir petit fille). Cendrillon restera un film trop niais pour intéresser largement les adultes trop blasés. Mais est-ce bien là la volonté du film ? Pas forcément.
Au casting, vous retrouverez des héros de série, dont Lily James (Downton Abbey) qui s’en sort plutôt bien en Cendrillon, et qui parvient à rester touchante malgré un ton et des dialogues mielleux. Richard Madden (Game Of Thrones) incarne un prince charmant classique mais agréable. Les seconds rôles ne sont pas en reste, comme d’habitude chez Disney avec une excellente (comme toujours) Cate Blanchette en marâtre détestable, accompagnée de Holliday Grainger (The Borgias, The Riot Club…) et Sophie McShera (Downton Abbey) interprétant les horripilantes demi-sœurs. N’oublions pas Helena Bonham-Carter qui s’éclate avec son personnage de bonne fée.
Si vous croyez au prince charmant, ou que vous voulez y croire, que les contes de fées modernes existent pour vous, vous pourrez vous projeter dans l’histoire de Cendrillon. Par contre, cette œuvre n’offre pas de double lecture ou d’intérêt particulier aux cyniques de ce monde qui refusent de rester des enfants. Reste toutefois un film réussi, aux cadres et effets plaisants, fidèle et spectaculaire par moment. Allez, redevenez des enfants !
Synopsis
Le père d’Ella, un marchand toujours sur la route s’est remarié après la mort de sa femme bien aimée. Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt, la jeune fille se retrouve prise au piège de sa marâtre, jalouse et cruelle…
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