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Filmosaure | April 1, 2017

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The house at the end of times (2013)

Betty Elms
  • On September 8, 2014
  • http://cinemabook.wordpress.com/

Review Overview

Note
6

Plaisant

Sortie (France) : inconnue

L’Etrange Festival nous offre le premier film réalisé (et produit) par Alejandro Hidalgo, qui nous vient tout droit du Venezuela. Qu’il fasse parler de lui, après un joli succès dans son pays, est une bonne raison pour découvrir ce film d’horreur fantastique.

Dulce est accusée, à tort, du meurtre de son mari et de la disparition de son fils ainé. Après 30 ans d’emprisonnement, elle revient dans sa demeure, pour tenter d’y percer son secret, et retrouver son fils. En effet, la nuit des événements et depuis quelques temps avant, d’étranges phénomènes ont eu lieu. Depuis son retour, un prêtre vient lui rendre visite et s’intéresse à son histoire. Peu à peu, ils perceront le mystère de cette maison, qui semble être la cause de tout, depuis bien longtemps.

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Dulce vit avec son mari et ses deux fils dans cette grande maison, qu’ils ont eu à bon prix. Ils traversent quelques difficultés, et n’ont pas d’autre choix. Leurs deux fils vivent leur enfance de manière insouciante et joyeuse. Les scènes de jeux d’enfants en groupe sont d’ailleurs parmi les plus réjouissantes de ce film, qui joue avec les codes et offre de belles surprises tout au long des événements au spectateur. Si les phénomènes de la maison jouent sur tous les ressorts du film d’horreur classique (portes qui claquent, poignées qui bougent, ombres qui passent et main sur l’épaule) le film se dégage de cette simple thématique par le contexte (les années 80 aux Venezuela) et le fond de l’intrigue, que je ne peux, bien évidemment, pas vous dévoiler.

Passé l’introduction et le positionnement de la situation, la suite offre des dimensions différentes et variables qui vont se dégager du film et lui apporter plus de profondeur.

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Le travail sur la lumière et les ambiances participe à l’impression et l’émotion qui se dégage du film. les scènes de 1981 sont accompagnés de bougies et de lampes à huile, pour mieux donner une impression chaleureuse et accueillante de vie de famille. Le soleil et la bonne humeur ambiante finissent de construire ce portrait. Quand à 2011, on est résolument dans le froid, la pierre et quelque chose de désincarné.

Pour frissonner sans prise de tête, avec un scénario diabolique, car, même s’il se laisse appréhender facilement, il saura ménager les surprises, multiples et de plusieurs natures, jusqu’au dernier plan du film. Prions pour que Hollywood n’en fasse pas un remake dénaturé.

Synopsis

Dulce revient dans sa maison, là où trente ans plus tôt, elle fut accusée du meurtre de son mari et de la disparition de son fils. La maison détient un secret et selon elle un pouvoir qui les aurait tués. 

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