American nightmare 2 : Anarchy (2014)
Review Overview
Note
4Pour ceux qui n’ont pas vu le premier, petit rappel. Le principe du film est d’améliorer la vie des citoyens (américains) en organisant un nettoyage de 12h autorisant le meurtre et autres crimes, sans conséquences. Pour diminuer le chômage et la criminalité, le gouvernement américain a accordé ce droit intitulé “The Purge” (Titre original). Dans ce 2ème opus les règles sont les même mais l’enjeu change…
A la différence du parti-pris dans le premier opus qui se déroulait quasiment en huis-clos dans une maison, James DeMonaco a préféré utiliser les rues de Los Angeles qui pendant cette nuit de “purge” sont désertes afin d’ajouter un côté angoissant. Le film commence avec trois histoires différentes. Un couple sur la séparation, une mère et sa fille qui apprennent le sacrifice du patriarche de la famille. Et un homme armé jusqu’aux dents, un genre de Snake Plissken en quête de vengeance. On comprend très vite que ces personnages vont à un moment se rencontrer. Quand les protagonistes forment un groupe ça marche toujours et dans une ville fantôme où tout le monde chassent tout le monde, ce regroupement est sans doute un signe d’humanité.
Dans cette jungle où les gens se flinguent par plaisir, d’autres en font du business. Capturer des proies pour les revendre aux riches histoire que ces messieurs dames se fassent une partie de paint-ball à balles réelle, ça pourrait presque rappeler la naissance du Noble Art (la boxe)… La haute société n’est pas la seule à prendre dans cette satyre. L’US Army prend également plaisir à flinguer pour assurer un quota, car d’après leurs stats les citoyens ne purgent pas assez. Heureusement il existe un groupe de résistants mené par Michael K. Williams (Omar dans The Wire), des anti-purge, pour bien montrer que l’homme n’est pas seulement une pourriture psychopathe sans cerveau.
James DeMonaco qui retrouve l’un de ses acteurs fétiches, Frank Grillo dans un rôle mystérieux. Il ne purge pas, il veut juste profiter de cette “légalité” pour se venger. En tant que héros, c’est lui qu’on suit et les questions tournent autour de ses intentions.
Le film donne, sans prétention, quelques messages intéressants. On voit les personnages jongler entre le bien et le mal, le tout dans un environnement de jeux vidéo qui se passe à L.A. Si l’histoire est pas toujours très attirante, les scènes d’actions sont relativement bien faites pour apporter du divertissement aux spectateurs. Le réalisateur a pu bénéficier des cours-poursuite dans les rues à l’inverse du premier qui était un huis-clos. American Nightmare : Anarchy reste bien entendu très ouvert pour un troisième opus, voire une série de film comme on en connaît. A l’année prochaine pour une nouvelle purge.
Synopsis
Alors que cinq nouveaux alliés sont poursuivis à travers la ville, dans un sinistre jeu de «tue-moi ou je te tue» effaçant la frontière entre vengeance sponsorisée et justice humaine, tous sont amenés à remettre en question tout ce que leurs dirigeants leur ont toujours prôné.
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