Debout les campeurs et haut les cœurs, comme dirait l’autre. A croire que l’autre en question n’a pas goûté les joies du réveil à 6h30 après un coucher à 1h00…

Prenant mon courage à deux mains, je pars donc d’un pas chancelant mais décidé à la projection de Foxcatcher, l’une de mes plus grosses attentes. J’arrive comme d’habitude bien à l’avance mais l’accès étant déjà autorisé, je suis bien ravie de me recroqueviller dans un fauteuil pour patienter. Première grosse difficulté à rester éveillée pendant un film, mais je m’accroche, je refuse de m’endormir sur place la bave aux lèvres. Le film ne m’apporte aucune aide, n’étant pas particulièrement trépidant, critique à suivre… A la sortie, direction la Quinzaine pour assister à la projection de Cold in July avec l’excellent Sam Shepard. Je prends le temps de choper un Coc..soda au passage, histoire de stimuler un peu ce corps fatigué. Je reste éveillée pour la séance, le film étant un nanar de seconde zone relativement prenant.

Après cette matinée cinéphile, je décide d’une pause dans les projections, pour un après-midi studieux à l’appart, juste le temps de faire un crochet au Palais des Festivals et récupérer 20 tonnes de dossiers de presse.

Une journée certes, assez peu trépidante, mais qui me permet de me reposer un peu avant 21h et le début de la soirée anniversaire de Metropolitan à la plage Magnum. Nos tribulations nocturnes commencent par un choc total en croisant un Viggo Mortensen pressé. Et bien même pour une demi-seconde, voir le Roi en vrai, ça fait quelque chose !

A la soirée Metropolitan, nous retrouvons quelques twittos (Planet Cinephile, Sachaaaaa, Christophe Ramoné). Nous nous empiffrons de glaces Magnum tout en écoutant les bons vieux sons de bandes originales ultra connues. Petit aperçu de Cannes by night, vue sur les bateaux au large où la fête doit aussi durer toute la nuit…