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Filmosaure | March 9, 2015

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Journal du Festival de Cannes 2014 – 3è partie

Journal du Festival de Cannes 2014 – 3è partie
Chalisbury
  • On May 19, 2014
  • http://www.evablanchard.fr

Après une nuit trop courte…comment ça je l’ai déjà faite celle-là ? Le fait est qu’à Cannes, en colocation, on de dort pas beaucoup. Départ matinal donc vers la projection de The Homesman, de et avec Tommy Lee Jones. Petit air de déjà vu avec le Saint Laurent de la veille, même heure, même salle, heureusement, mon attention sur le film est moins passive. C’est fou comme un vrai petit déjeuner, ça vous revigore une festivalière. The Homesman, très beau western, j’en ressors ravie d’avoir un avis positif sur un film en Sélection Officielle. Ne me sentant pas la force d’enchaîner directement par deux nouvelles heures de film devant Turist, et vu la foule pressée devant la salle, j’abandonne lâchement, préférant trouver une solution pérenne pour accéder aux internets.

Après avoir tenté vainement de forcer les portes de la boutique SFR (qui n’est donc pas ouverte dimanche, mais on a un peu tendance à perdre la notion du temps dans la spirale cannoise), je me réfugie au Mc Do du coin, histoire dans le même temps de manger un bout.

Largement en avance sur ma séance suivante, j’hésite longuement entre Les Combattants et Respire. Le film de Mélanie Laurent m’inspirant un peu plus (got the joke ?) je me poste dans la file, bonne première, et me vautre sur le sol et ses mégots de cigarettes pour continuer à écrire. Point important, vous serez ravis d’apprendre que j’ai chopé mes premiers coups de soleil, et que c’est bientôt mon visage qui va prendre, et là, commencera la vraie rigolade.

J’entre donc dans la salle pour Respire. Manu Payet assiste aussi à la projection, tel un spectateur lambda (enfin lambda bien placé) comme Richard Anconina, présent hier à la projection d’Eleanor Rigby… Bref, Respire est donc mon premier coup de cœur depuis mon arrivée, et même depuis longtemps. J’en ressort toute remuée et franchement émue, ce qui m’arrive tellement peu souvent que ça mérite d’être souligné.

Fin d’après midi calme à écrire, et on se prépare ensuite à aller mendier nos places pour la séance de The Rover a 22h30, espérant monter les Marches.

Finalement, après 10 minutes d’attente dans le froid, un homme vient nous proposer deux places, si je suis capable de lui dire qui est le réalisateur du film. Trop fastoche (mais quand même grosse pression), nous voici donc avec nos deux places numérotées, à attendre dans la « file » enfin, plutôt foule, de gens amassés devant les barrières. Chance du débutant, nos places sont très bien placés, en corbeille, ce qui signifie que nous allons arpenter le tapis rouge du début jusqu’en haut des marches (à la différence des invitations en balcon, qui passent sur le côté et ne font que les marches).

les marches

Instant magique, d’une improbabilité totale, et qui dure une micro seconde. Nous sommes euphoriques, et essayons de capter tout ce qui se passe à l’instant T, tout en mitraillant tout ce qui bouge, nous y compris. Arrivées dans la salle, transpirantes mais bien contentes, nous assistons à la projection, en même temps que Robert Pattinson, Guy Pearce et David Michôd. Même si ceux-ci assistent au film tout en bas de la salle et que nous ne les voyons pas, il est assez drôle de penser que nous sommes à ce moment là dans la même pièce que ces messieurs, à regarder le même film.

Etrange…mais c’est ça aussi Cannes…c’est étrange…

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