Journal du Festival de Cannes 2014 – 1ère partie
Pour la deuxième année consécutive, Filmosaure prend ses quartiers à Cannes pour vous faire vivre, au moins par procuration, le Festival, on the inside.
Cette année et pour fêter en grandes pompes mes presque un an en tant que rédactrice à écailles, je remplace Stéphanie au pied levé dans cette frénésie cannoise, du haut de toute mon ignorance.
Une fois n’est pas coutume, j’aime commencer mes voyages par un gros condensé de loose, de façon à exorciser le mal et passer le reste de mon séjour en toute tranquilité. C’est donc ainsi, chemin faisant entre l’appartement et le Palais des Festivals pour récupérer mon accréditation, que ma carte d’identité s’égara dans les rues cannoises… Forte de cette échec, et légère de mes deux litres d’eau perdus à faire chemin inverse à la recherche du sésame, je me résignais, la mort dans l’âme à aller quérir mon accréditation, sans pièce d’identité. Ce ne fut qu’un petit imprévu sur la route du succès, car, dans un élan de lucidité, j’avais conservé sur moi mon permis de conduire. Je n’eus donc aucune difficulté à récupérer mon précieux badge me permettant d’accéder aux projections. Cette année encore, Filmosaure fait partie de la catégorie presse, couleur jaune. Plus bas dans l’échelle des accréditations presse mais bien meilleur que les accréditations cinéphiles par exemple.
La foule s’étant amassée tout autour du Palais, et à cause de l’incident carte, je n’accède pas à temps à ma première projection prévu de 15h, Bande de Filles, acclamé la veille. Assoiffée et légèrement dépitée, j’attendis donc patiemment ma projection de 18h à la Quinzaine des Réalisateurs. Contrairement à ce que l’on peut entendre, les lieux de projections ne sont pas si rapprochés que ça, et il faut donc prendre en compte le temps de marche dans le temps d’attente. Note à moi-même : partir tôt, très tôt, pour n’importe quoi.
J’accède donc glorieusement et finalement sans trop d’attente à ma première projection, Catch Me Daddy dont le début soporifique et la conclusion ultra violente me laissent sur un sentiment mitigé.
Je retrouve ensuite Robin (Piwi47 – Chroniques de Cliffhanger) pour tenter de mendier nos places pour les prochaines projections au Grand Théatre Lumière, lui pour Saint Laurent, moi pour Captives à la séance de 22h30. Je n’y crois pas trop, mais ô miracle, une jeune femme me tend son billet, tout sourire. Je la bénis et la remercie chaleureusement, pour me rendre vite compte que l’heure tardive ne me permet pas de faire l’aller-retour à l’appartement pour pouvoir enfiler une robe et des talons. La frustration est totale. Note à moi-même : prévoir, toujours.
Oui, Cannes, c’est prévoir l’imprévu et envisager toutes les possibilités. Premier jour, quelques fails, les pieds déjà en compote (mes Converse me manque déjà) mais tout est une question de pratique. Alors, pratiquons.
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