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Filmosaure | September 11, 2018

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The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres (2013)

Chalisbury
  • On October 23, 2013
  • http://www.evablanchard.fr

Review Overview

Note
5

Comestible

Sortie (France) : 16 octobre 2013

Adaptation du premier volet de la série romanesque du même nom, La Cité des Ténèbres enchantera les jeunes filles en fleur et fera passer un assez bon moment aux autres.

Dernier né de la vague (que dis-je, du tsunami) de films pour ados arrivés après la saga Twilight, La Cité des Ténèbres a au moins le mérite de dépoussiérer un peu l’intense mièvrerie de ses prédécesseurs. En effet, à l’instar des très faiblards Sublimes Créatures et Les Âmes Vagabondes, le film propose un penchant plus sombre et complexe que ce que l’on attendait. N’ayant pas lu les livres de Cassandra Clare, c’est avec un œil vierge que je découvre ce premier volet, au style gothico-punk très assumé. Au centre de ce jeu d’ombres entre sorciers et créatures en tout genre, on retrouve Lily Collins (et ses gros sourcils) en détresse totale mais qui ne se laisse pour autant pas démonter, ni enfermer dans le carcan de l’héroïne passive à la bouche entrouverte.

the mortal instruments lily collins

Le reste du casting n’est pas en reste, chacun trouvant plus ou moins sa place dans cet univers un peu foutraque. Les rôles masculins sont particulièrement bien mis en avant, Jamie Campbell Bower en tête, pas particulièrement beau mais d’une sexyness absolue dans le rôle du bad boy de service. Autour de ces personnages plus ou moins normaux, gravitent une foultitude de créatures moyennement sympathiques, du loup garou au vampire, en passant par quelques démons gluants et autres géants fantomatiques. Qui craindrait l’excès peut être rassuré, tout ce joyeux petit monde se complète assez bien et l’équilibre est maîtrisé sans jamais tomber dans l’overdose gratuite.

the mortal instruments jamie bower

Certaines faiblesses ne sont toutefois pas négligeables, notamment le style vestimentaire de chacun, légèrement poussé à l’extrême (courir avec des talons aiguilles pendant 2h n’est pas d’une grande crédibilité) et un thème dramatique qui ne sort jamais vraiment des sentiers battus. On retiendra par contre que pour une fois, la romance n’est pas au cœur de l’intrigue ce qui est une nouveauté non négligeable…

En clair, La Cité des Ténèbres est un guilty pleasure sympathique qui ne casse pas trois pattes à un sorcier certes, mais se laisse gentiment regarder.

Synopsis

 New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux… Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.

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