Harry Potter et la chambre des secrets (2002)
Ma note : 6/10
Comme le premier, ce deuxième opus de la saga Harry Potter est réalisé par Chris Columbus. On y retrouve donc ses codes habituels, dans une oeuvre à la réalisation assez redondante, mais qui continue d’explorer avec succès l’univers de Hogwarts et plaît toujours autant au jeune public.
SYNOPSIS
Alors que l’oncle Vernon, la tante Pétunia et son cousin Dudley reçoivent d’importants invités à dîner, Harry Potter est contraint de passer la soirée dans sa chambre. Dobby, un elfe, fait alors son apparition. Il lui annonce que de terribles dangers menacent l’école de Poudlard et qu’il ne doit pas y retourner en septembre. Harry refuse de le croire.
Mais sitôt la rentrée des classes effectuée, ce dernier entend une voix malveillante. Celle-ci lui dit que la redoutable et légendaire Chambre des secrets est à nouveau ouverte, permettant ainsi à l’héritier de Serpentard de semer le chaos à Poudlard. Les victimes, retrouvées pétrifiées par une force mystérieuse, se succèdent dans les couloirs de l’école, sans que les professeurs – pas même le populaire Gilderoy Lockhart – ne parviennent à endiguer la menace. Aidé de Ron et Hermione, Harry doit agir au plus vite pour sauver Poudlard.
ON NE CHANGE PAS UNE EQUIPE QUI GAGNE
Un des traits de génie de J.K. Rowling consiste en cette capacité à distiller les informations cruciales de son intrigue au compte-goutte à mesure que son lectorat grandit, afin de le garder subjugué sans le perdre dans une multitude de détails trop vite révélés. Ainsi, ce deuxième chapitre reprend l’univers du premier afin d’achever de nous familiariser avec, et l’agrémente d’éléments supplémentaires à mesure que nous explorons la mythologie Harry Potter. Déjà un poil plus sombre que le précédent, son aspect “cauchemardesque” est grandement atténué sous la patte de Chris Columbus (et heureusement parce que la scène des araignées est à peine soutenable pas piquée des hannetons).
Car celui-ci livre une oeuvre très semblable à la première de par sa structure et ses codes, ce qui reste acceptable pour deux films mais ne l’aurait pas été au-delà. L’on retrouve l’aspect caricatural des personnages, ses moments grandiloquents, ses applaudissements et mimiques… encore un match de Quidditch, encore une Coupe des Quatre Maisons, encre un Malfoy sans nuances, etc., sans oublier un Dobby si insupportable qu’il m’aura traumatisée de ce personnage… envers et contre tout.
En revanche, une fois de plus, il faut admirer la capacité du réalisateur à créer un univers et à conférer, si ce n’est un caractère nuancé, tout du moins beaucoup de spécificité à ses personnages. Lucius Malfoy, en particulier, est grimé de manière originale, qui rendra son apparition inoubliable pour un personnage moins que secondaire.
L’univers du livre est donc, une fois de plus, brillamment retranscrit à l’écran, avec des effets spéciaux plus qu’honorables (spéciale dédicace, une fois de plus, à mes amies les araignées), ce qui pardonne en partie l’aspect répétitif de ce second opus de Chris Columbus. C’est probablement celui de la saga que j’apprécie le moins – mais il reste à plaisir à visionner.
Ma question à J.K. Rowling : pourquoi un grand sorcier comme Dumbledore aurait-t-il engagé un incapable tel que Lockhart ?
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Pour répondre à ta dernière question, “pourquoi Dumbledore engage un débilos comme Lockhart?” c’est écrit dans le bouquin, parce que le poste de défense contre les forces du mal est maudit et qu’il était le seul à postuler… voila voila 🙂
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