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Filmosaure | April 19, 2018

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Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (2012)

Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (2012)
Stéphanie Valibouse

Ma note : 5/10

Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (Seeking A Friend for the End of the World) est le premier film de Lorene Scafaria qui nous doit déjà le scénario de Une nuit à New-York. Steve Carell, adepte des comédies, part sur un registre un peu plus mélancolique en jouant dans une oeuvre qui avait le potentiel d’un petit bijou original si ce n’était une certaine superficialité… et Keira Knightley.

SYNOPSIS

Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ?

C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.

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Oui bonjour, je cherche désespérément une bonne actrice. Parce que dernièrement, enchaîner Keira Knightley dans ce film, suivie de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises, c’était un peu too much pour mon neurone. Melancholia étant le dernier film de fin du monde passé devant mes mirettes émerveillées par la prestation d’une Kirsten Dunst fragile et malsaine, tu comprendras mon désarroi (et ma consternation) face à l’hystérie surjouée de Keira Knightley.

Je sais, je sais. Ceci n’est pas un Lars Von Trier et la langueur maladive n’était pas à l’ordre du jour. N’en déplaise à Steve Carell, toujours aussi délicieusement hilarant, cette fois en dépressif stoïque à la découverte d’un poil d’épicurisme avant d’y passer. Il résulte du choc de la rencontre de ces deux-là un tandem improbable, rafraîchissant au départ, mais perdant en crédibilité à mesure que Knightley gagne en agacement.

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On a le sentiment que le film se tâte, qu’il ne sait trop vers quel genre se tourner : comédie ou drame ? Cette indécision lui vaut une première moitié sympathique et piquée d’un humour noir bon enfant, portée majoritairement par Steve Carell. La deuxième moitié se veut plus mélancolique mais vire presque à l’ennui. Malgré de nombreuses scènes touchantes à mesure de leurs pérégrinations, et un poil d’originalité dans le déroulé, on regrette un scénario qui tourne au conventionnel mielleux. L’oeuvre aurait gagné à être plus contemplative et se cantonne à une fin un peu décevante.

La formule était prometteuse et a le mérite de sortir des sentiers battus. Un moment agréable à voir une fois, avec à la sortie des interrogations plein la tête sur ces regrets que nous chercherions à guérir si nous étions, nous aussi, confrontés à la fin du monde.

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