Underworld : Nouvelle ère (2012)
Ma note : 7/10
Ce 4è opus se distingue des trois précédents de par sa dimension de science-fiction venant suppléer le fantastique : en effet, c’est le premier à se dérouler dans le futur. Cryogénie, biotechnologie, eugénisme lycan… dans une ambiance et un scénario fidèles aux deux premiers épisodes dont il est une suite directe, Underworld : Nouvelle ère réussit à renouveler notre intérêt pour la saga sans s’essouffler ni en trahir l’esprit. Et sinon, laisse ton neurone à l’entrée : il y a de la baston.
Synopsis
Vampires et Lycans, en guerre depuis des siècles, doivent faire face à un nouvel ennemi à partir du jour où l’espèce humaine découvre leur existence. Traquées, éradiquées, les deux espèces affaiblies se cachent dans les profondeurs pour survivre. Sélène, vampire capturée par l’entreprise de biotechnologies Antigen, devra lutter pour retrouver ses proches. Michael, hybride vampire-lycan, a disparu, sa condition attirant la convoitise des scientifiques. Enfin, un complot orchestré par certains scientifiques d’Antigen pourrait mettre en danger Selene et ses proches, bouleversant surtout l’avenir des trois espèces.
Plaisir coupable
J’ai toujours eu un faible pour cette saga que j’ai peut-être tendance à sur-noter. J’ai retrouvé dans ce quatrième opus exactement ce que je recherchais : l’esprit des premiers épisodes (qui s’était un peu perdu en chemin avec Underworld : Rise of the Lycans) muni d’un nouveau souffle grâce à l’introduction de nouvelles problématiques (l’implication de la race humaine, l’apparition de nouveaux complots, nouveaux méchants, nouveaux monstres… je n’en dis pas plus pour ne pas spolier !).
Les amoureux de Kate Beckinsale ne seront pas déçus : toujours aussi magnifique, elle nous abreuve de scènes de baston toutes plus décérébrantes les unes que les autres.
Len Wiseman, créateur de la saga, n’a pu réaliser ce film au vu de son emploi du temps déjà surchargé (dont entre autres un remake de Total Recall qui me fait un peu peur d’avance) mais y a contribué au niveau scénaristique et s’est largement investi dans le tournage afin d’en faire une suite fidèle. Ce sont les réalisateurs suédois Måns Mårlind et Björn Stein (Shelter, Storm) qui ont pris la relève, tournant un jour sur deux selon leur méthode habituelle.
Le Vampire incarne la part sexy et sombre de chacun d’entre nous, mais nous avons aussi la part Loup-garou, qui est la force destructrice.
Ainsi justifient-ils la conservation des archétypes de chacune des deux espèces. Cela dit, dans cet épisode, nous aurons plus tendance à nous rapprocher et nous identifier aux Vampires qui sont dans une situation de faiblesse jamais évoquée auparavant. D’autre part, nous découvrirons non une, ni deux… mais trois espèces différentes de Lycans (dont certains à l’aspect vraiment flippant).
Ma grosse déception : le film ne dure qu’1h30, un format bien court qui justifie mal le prix d’une place de cinéma. L’on pourrait critiquer également un petit manque d’originalité des inspirations à la [Insert here futuristic science-fiction movie]. Mais sinon, c’est un plaisir coupable dont on aurait tort de se priver.
Pour plus de détails sur les dessous du film, allez faire un tour sur l’excellent blog Cinécomics qui en décortique les nouveautés à grand renfort de photos (attention, spoilers massifs).
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Le plus mauvais film de la série, tourné justement comme un pilote d’ une série télé. Un scénario téléphoné. Des personnages sous ou pas du tout exploité, des effets spéciaux de mauvais goût, une bo a chier, reste la plastique de Kate qui ne fait plus tellement illusion. Dommage.
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