True Blood (2008)

Des innombrables livres, séries et films de vampires (dont j’ai lu/vu une grande partie), True Blood est la dernière série TV ayant retenu mon attention. Alors, une fois de plus, soyons honnêtes: en ce qui concerne les histoires de vampire, je ne suis PAS difficile (pour une fois).

Cependant, j’ai lu et trouvé la “quadrilogie” The Vampire Diaries ennuyeuse à mourir, et pourtant tous les ingrédients y étaient: beaux gosses, histoire d’amour, vampires, magie, j’en passe et des meilleurs. J’espère que la série est plus intéressante (après avoir vu la bande-annonce, j’ai peur qu’elle soit banale et un peu niaise – mais je ne demande qu’à regarder pour changer d’avis)


J’ai donc tenté un épisode de True Blood lorsque j’ai vu que le série avait pas mal de succès en streaming – un critère qui généralement me fait opter pour telle ou telle série, rien que pour ma “culture générale”. J’ai été agréablement surprise, non par l’intrigue (qui, certes, nous fait pâmer sous le poids du suspense à chaque fin d’épisode mais n’est pas en soi d’une originalité fracassante: des meurtres, des vampires, des amours torturées, un vampire ténébreux, une humaine qui sort du lot, etc.) mais par l’ambiance.

L’histoire se déroule dans une toute petite ville de Louisiane, Bontemps, d’où l’ambiance “fin fond des Etats-Unis un peu beauf” et commérages en touts genres. Ça change de New York (How I Met Your Mother, New York Police Machin et un milliard d’autres séries), Los Angeles (idem) et autres grandes villes, ou même Miami (Nip/Tuck), même si l’on en retrouve entre autres l’aspect “crocodiles et marais pas trop loin en cas de cadavre à faire disparaître”. En ressort une atmosphère étrange et paradoxale. De même, les scénaristes ne sont pas tombés dans le piège du vampire scintillant typiquement manichéen (ce que je dois reprocher à Twilight, même si j’ai aimé) et confèrent à leurs héros des personnalités plus complexes, ce qui n’est pas sans rappeler Nip/Tuck.

Je conseille donc cette série, pour un moment de relaxation complètement non-intellectuelle (ou pas, car de nombreux sujets à polémique sont abordés en fin de compte) grâce à des héros assez attachants sans être banals, une ambiance sympathique et des rebonds de scénario à chaque épisode.

Pour le générique de début, c’est ici. Pour un aperçu de l’épisode pilote, c’est .

Je partage parce que je suis trop 2.0 t'as vu :
Comments
One Response to “True Blood (2008)”
  1. Mchan says:

    True Blood est un peu à regarder au 2nd degré (en anglais bien sûr car les voix françaises sont à se tuer)

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