Photo obsession (2002)
Ma note : 9/10
Depuis des années, l’employé trop solitaire d’un laboratoire de développement de photos vit par procuration en volant une copie de tous clichés confiés à lui par une famille qu’il envie particulièrement. Il rêve d’en faire partie et, peu à peu, tente de s’immiscer dans leur existence.
Je suis restée scotchée du début à la fin. Le malaise s’installe, peu à peu, insidieusement. Robin Williams est excellent dans son incarnation d’un personnage ambivalent : seul, tellement seul que l’on ne sait pas de quoi il pourrait être capable afin de se rapprocher de la famille parfaite dont il rêve. Jusqu’à la fin, l’on ne saura si l’on éprouve pitié, compassion, ou répulsion envers cet homme étrange qui repousse au fur et à mesure les frontières du socialement acceptable, jusqu’à la limite de la folie.
Le final est un paroxysme de tension qui s’achève dans une conclusion tout aussi ambigüe et éprouvante que le comportement du personnage principal.
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