Mimic (1997)
Ma note : 7/10
“Nature always finds a way”
<Critique à spoilers> Laissons de côté la petite morale à deux balles qui nous permet de faire un parallèle sympatoche avec Jurassic Park (manipulations génétiques, bestioles censées être stériles, mais comme dirait notre ami Ian Malcolm, “la nature trouve toujours son chemin” et celles-ci se reproduisent, roh les vilaines).
Mimic, c’est un film d’action / horreur (enfin horreur, si on veut hein, parce que ça ne fait pas très peur) bien mené, sans prise de tête, avec une intrigue qui se tient et une fin à l’américaine comme on les apprécie parfois (enfin, j’aurais aimé que le mâle de la tribu ne soit pas vraiment mort et fasse un come-back après s’être fait dézinguer par le train, comment ça c’était peu probable ?).
Ces insectes, dont le nom “Judas” n’est bien entendu pas laissé au hasard, se défient des lois de l’homme et trahissent leur but premier (sauver des vies en éradiquant les porteurs d’une épidémie). De nombreuses allusions à la religion sont d’ailleurs présentes dans le film : chapelles, rosaires, etc. Lorsque l’on défie Dieu et la Nature à grands coups de génétique, on se fait bouffer par un grillon géant.
Le titre se retrouve à différent niveaux alors que les hommes et ces vilaines bestioles se retrouvent en compétition constante : les Judas se sont au fil des générations constitués une apparence humaine afin d’imiter leur prédateur. Mais l’homme ici est plutôt une proie et se doit à son tour d’utiliser les codes de ces insectes géants pour survivre (le petit garçon imitant leurs pas avec ses cuillers, ou les héros s’enduisant de liquide glandulaire dégueulasse pour tromper l’ennemi). </Critique à spoilers>
Bref, tout n’est pas parfait et certes, les acteurs manquent de charisme, mais à voir pour passer un bon moment sans s’ennuyer.
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